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Bonne nouvelle pour toute la Terre

L’Invitation coréenne à répondre à l’Évangile

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Editor's Note

Note de l’éditeur : L'Invitation coréenne a été rédigée lors du Forum mondial pour la protection de la création (GCCF) qui s'est tenu à Gonjiam, en Corée du Sud, du 28 septembre au 2 octobre 2024. Elle a été proposée par la direction du Réseau pour la protection de la création du Mouvement de Lausanne et de l’Alliance évangélique mondiale (LWCCN), composée de Dave Bookless (Royaume-Uni), Jasmine Kwong (Philippines), Benita Simon Mendoza (Guatemala) – tous responsables engagés dans la Commission Protection de la création du Mouvement de Lausanne, et Chris Elisara (États-Unis), envoyé spécial de l'AEM pour l'environnement, le climat et les villes. Le groupe éditorial était composé de Dave Bookless (Royaume-Uni), Rei Lemuel Crizaldo (Philippines), Sara Kaweesa (Ouganda), Juliana Morillo-Horne (Colombie) et Laura Meitzner Yoder (États-Unis). Le contenu et la structure de l'Invitation coréenne ont été discutés au cours de plusieurs sessions du GCCF, puis retravaillés à l'aide de Google Docs, avec la contribution de près de 150 délégués sur place et en ligne pendant et après le GCCF. Les délégués représentaient plus de 40 pays de tous les continents, et la plupart d'entre eux avaient également participé au 4e Congrès de Lausanne à Incheon, en Corée du Sud.



Nous, participants au Forum mondial pour la protection de la création à Gonjiam, en Corée du Sud, immédiatement après le quatrième Congrès de Lausanne à Incheon, invitons l’Église mondiale à affirmer que la bonne nouvelle de Dieu est pour toute la terre et à y répondre par la repentance, la prière et l’action. Le présent document s’appuie sur des documents clés antérieurs, notamment la Déclaration de Lausanne, le Manifeste de Manille, l’Engagement du Cap, L’Évangile et le futur des villes (en anglais), l’Appel à l’action de la Jamaïque et les douze consultations régionales du LWCCN sur la protection de la création et l’Évangile1. Il se veut profondément enraciné dans les Écritures, nous invite à nous réjouir dans la création et à répondre de manière prophétique aux crises écologiques contemporaines.

Dieu – Père, Fils et Saint-Esprit – a créé avec amour un monde rempli de beauté, de diversité et d’interdépendance, et l’a déclaré « très bon »2. La bonté de la création et la providence de Dieu sont des fondements de l’Évangile. En tant qu’êtres humains, nous sommes créés à l’image de Dieu3 tout en étant formés à partir de la poussière de la terre4. Ainsi, nous faisons partie de la création, nous sommes passagers et mortels, mais aussi spécialement appelés, au sein de la création, à servir et à préserver le monde de Dieu5. Nous reconnaissons que, depuis les premiers temps, nous n’avons pas su établir des relations justes avec la terre et ses créatures, ni en prendre soin avec amour et fidélité. Le péché humain a rompu nos relations avec Dieu, avec nous-mêmes, les uns avec les autres et avec le reste de la création6.

Pourtant, dans sa miséricorde, Dieu n’a pas abandonné le monde. Après la chute, dans sa grâce, Dieu a décidé de faire alliance avec les êtres humains et la création dans son ensemble. La première alliance explicite, au temps de Noé, est conclue par Dieu avec toutes les créatures vivantes, comme l’indique plusieurs fois le texte biblique7. Les alliances ultérieures avec Abraham et le peuple d’Israël s’appuient sur ce principe et continuent de montrer que Dieu prend soin de la terre et des créatures humaines et non-humaines qui s’y trouvent8.

Par la Loi, Dieu a pris des mesures pour prendre soin des personnes vulnérables et de la terre. Les rythmes et les limites du sabbat9, du jubilé10 et des fêtes agricoles11 liaient la relation du peuple avec Dieu à sa relation avec la terre et ses créatures12. Même en exil, le peuple de Dieu était invité à planter des jardins et à travailler à l’épanouissement de la ville dans laquelle il avait été déporté13. Les prophètes appelaient à la justice avec passion14 et attendaient le temps où Dieu viendrait pour juger, sauver et instaurer une ère de shalom, marquée par la réconciliation avec Dieu, le prochain et le reste de la création15.

Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son fils unique, Jésus-Christ, dans le monde pour vivre une vie parfaite, être crucifié, ressusciter et monter dans la gloire. En Jésus, Dieu s’est fait chair16, le Créateur est venu comme un homme dans la création, dont il n’a pas dévalué la dimension « matérielle ». Jésus a proclamé l’Évangile du Royaume de Dieu17, notamment la bonne nouvelle aux pauvres, la liberté aux captifs, la vue aux aveugles et le pardon des péchés18. Par la mort de Christ sur la croix, Dieu a vaincu le pouvoir du péché et de la mort et a accompli la réconciliation de toutes choses sur la terre et dans les cieux19, donnant de l’espoir pour tout ce qui est brisé et la vie éternelle à tous ceux qui le reçoivent20. La bonne nouvelle de l’œuvre salvatrice de Jésus-Christ sur la croix s’étend à tous les êtres humains, à toutes les cultures et sociétés, et à la création tout entière.

L’Esprit Saint de Dieu est présent depuis la création au commencement et il est aujourd’hui à l’œuvre dans la création; il soupire en vue du renouvellement de la terre21, il a été répandu sur les disciples et a donné naissance à l’Église. Par l’Esprit, l’Église constitue le Corps de Christ dans le monde22. La création attend que les enfants de Dieu soient révélés23. L’Église est donc appelée à déclarer et à manifester la bonne nouvelle de Dieu pour toute la création. Prendre soin de la création est vital pour la mission de l’Église : cela fait partie de sa réponse à l’Évangile, du respect dû au Christ en tant que Seigneur de la création tout entière ; cet enseignement doit être intégré dans la formation de tous les croyants qui suivent Jésus et dans la mission de tout le peuple de Dieu.

La bonne nouvelle de Jésus-Christ inclut la promesse de son retour pour juger, sauver et achever le temps de l’Évangile24. Dieu promet de détruire ceux qui détruisent la terre25, et la victoire de Christ sur le péché, la mort et le mal sera pleinement réalisée. La création tout entière, qui gémit actuellement sous le poids du péché humain, sera justifiée26 et libérée de son esclavage de la corruption27. Christ fera toutes choses nouvelles28, et Dieu viendra enfin habiter avec l’humanité29. Le corps physique de Jésus-Christ ressuscité, prémices de la nouvelle création30, nous assure, au-delà d’un jugement radical, d’une certaine continuité et d’un renouveau ainsi que de la réconciliation de toutes choses en Christ31.

Cet Évangile, la bonne nouvelle de Dieu de la création originelle à la nouvelle création, centrée sur la seigneurie de Jésus-Christ, est le fondement de notre espérance32 et nous presse d’y répondre. Notre première réponse est de nous attrister profondément de l’esclavage et la destruction de la création. Nous invitons tout le peuple de Dieu à la metanoia, à la repentance et à la transformation personnelle, à prendre conscience et nous détourner de nos péchés d’individualisme et d’égoïsme, notre orgueil social et notre soif, jamais étanchée, de richesses, et pour avoir souvent limité la seigneurie de Christ à la piété personnelle plutôt que sur toute la création. Nous nous engageons à prier avec ferveur pour le monde qui appartient au Seigneur Dieu et à obéir fidèlement à son appel à respecter la création, à en prendre soin et à vivre en harmonie avec elle. Comme l’affirme l’Appel à l’action de la Jamaïque, « notre désir de prendre soin de la création serait identique si nous n’étions pas en temps de crise » car la protection de la création est une expression essentielle de notre obéissance à la seigneurie de Christ. Notre réponse doit s’exprimer concrètement dans nos modes de vie, nos familles, nos Églises, nos communautés et nos lieux de travail, dans notre engagement dans la société et la culture, dans la protection et la restauration des écosystèmes et dans la prise en compte des préoccupations écologiques mondiales.

La section suivante présente des principes fondamentaux de notre engagement dans ces domaines. Nous les suggérons pour une action enracinée dans la prière.

Une invitation à agir d’urgence

1. Une nouvelle relation avec le monde créé par Dieu

Nous reconnaissons que la crise écologique actuelle est à la base une crise spirituelle, enracinée dans l’idolâtrie, notamment la cupidité. De nombreux chrétiens ont également une compréhension appauvrie de la seigneurie de Christ et de la portée de l’Évangile. Nous appelons donc à une compréhension renouvelée de la valeur inhérente à la terre et aux créatures non-humaines comme étant créées33, soutenues34 et rachetées par Christ35. Nous appelons les chrétiens du monde entier à étudier36 la création de Dieu et y prendre plaisir37, à considérer la Terre comme notre maison commune38 et à prendre conscience de notre dépendance de la providence de Dieu par le biais des écosystèmes dont nous faisons partie. Nous assumons notre rôle d’être humain, créé à l’image de Dieu, d’exercer un rôle de bon gérant de la création en prenant soin de la terre et de ses créatures, avec humilité et dans un esprit de service. Nous appelons tous les chrétiens, dans leur vie personnelle, leur Eglise, leur lieu de travail et leur société, à s’engager activement dans la protection, la préservation et la restauration des habitats naturels et des écosystèmes, en déclarant et en manifestant la seigneurie de Christ en contribuant à l’épanouissement des créatures et des lieux qui ont été créés pour la gloire de Dieu39.

2. Modes de vie

En tant que disciples de Christ, notre témoignage est inutile si nous ne mettons pas en pratique ce que nous prêchons sur la protection de la création. L’enseignement de Jésus est clair sur les dangers de l’amour de l’argent et de l’accaparement des richesses40, pourtant le mode de vie de nombreux chrétiens reste très influencé par la culture des sociétés de consommation.

Nous recommandons la lecture de l’article « Un engagement évangélique pour un style de vie simple » (https://michee-france.org/engagement-evangelique-style-de-vie-simple)41 et appelons les croyants du monde entier à se repentir du matérialisme, à se détourner de l’avidité42 et à s’engager dans une vie de contentement et de sacrifice. Le partage, le repos sabbatique et le lien avec la terre sont porteurs de justice et de paix et témoignent que Christ suffit, en particulier lorsque nous servons les intérêts d’autres personnes dans le besoin, au près ou au loin.43 En particulier, nous demandons instamment que des mesures soient prises pour l’utilisation de l’énergie, les déplacements dans une perspective durable, les déchets et la pollution, ainsi que la production et la consommation de nourriture et d’autres biens (vêtements, technologie, etc.). Vivre simplement et généreusement comme Jésus l’a fait, quelles que soient nos circonstances, est un acte d’espérance, d’adoration joyeuse et d’obéissance fidèle à Dieu.

3. Églises et organisations chrétiennes

Églises locales : Prendre soin de la création dans les Églises découle principalement du désir de proclamer et de démontrer la seigneurie de Christ, ainsi que de la réponse à la crise écologique urgente que nous connaissons actuellement et à son impact sur les plus vulnérables. Notre réponse en tant qu’enfants de Dieu commence par la repentance et la prière sincères pour rechercher la volonté et l’amour de Dieu pour son monde. En tant que Corps de Christ,44 nous sommes également invités à mettre en pratique l’appel de prendre soin de la création dans notre enseignement et nos cultes, nos vies de disciples, notre utilisation des ressources, des bâtiments et des terres, et nos priorités missionnaires. Nous appelons les Églises à inclure la protection de la création dans tous leurs ministères et pour tous les âges45.

Éducation et formation : Il est essentiel que l’éducation et la formation théologiques (facultés / instituts bibliques / cours en ligne) incluent une théologie biblique de la protection de la création intégrée au programme d’études et accompagnée d’un enseignement pratique sur la manière dont les Églises peuvent agir. Les exemples pratiques dépendront du contexte et pourront comprendre l’amélioration d’espaces naturels et la création de jardins communautaires, des cultes en plein air, des études bibliques et des programmes pour les enfants et les jeunes, des camps en pleine nature, la réduction des déchets/de la consommation, des programmes de recyclage, la restauration d’espaces naturels locaux, la défense de la justice climatique et le partenariat avec les groupes communautaires locaux.

Réseaux et missions : Nous encourageons les Églises à soutenir financièrement et par la prière les initiatives de protection de la création ; nous reconnaissons que la création est « incluse dans l’amour et la mission rédemptrice de Dieu…. elle doit faire partie de la mission intégrale du peuple de Dieu. »46 Nous appelons spécifiquement le Mouvement de Lausanne à inclure la protection de la création dans tous ses rassemblements et déclarations comme partie intégrante de l’accomplissement du Mandat missionnaire (Mt 28.19-20). Pour répondre à l’ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés, et au mandat créationnel confié à toute l’humanité de refléter l’image de Dieu en prenant soin de la création47, l’Église mondiale peut collaborer dans la mesure du possible avec ceux qui ne font pas partie de l’Église, en cherchant un terrain d’entente et en agissant ensemble pour prendre soin de la terre et de ses créatures.

4. Lieux de travail

La protection de la création fait partie intégrante de la vie de disciple et a donc un impact sur toutes les sphères économiques et tous les secteurs d’activité48. Nous affirmons que c’est de Dieu que vient la vocation de ceux qui travaillent à la protection et à la restauration de la terre, de l’air et de l’eau, y compris l’agriculture, la sylviculture et la pêche durables, la conservation de la faune et de la flore terrestres et marines, la réduction et la gestion des déchets, l’ingénierie responsable et l’énergie renouvelable. Nous exhortons également tous les acteurs du monde du travail, en particulier dans les domaines du commerce, de l’entrepreneuriat, de l’éducation, des arts, du design et de la construction, de la politique, de la science, de la technologie et de la finance, à utiliser les compétences que Dieu leur a données pour témoigner que la terre et tout ce qu’elle contient appartiennent au Seigneur49, en utilisant les ressources avec sobriété, en recyclant chaque fois que c’est possible et en recherchant une économie circulaire50. Nous invitons à collaborer avec les missions et organisations qui œuvrent dans le monde des affaires, de l’entreprise et du travail en général, pour intégrer la protection de la création en recherchant le bien-être des personnes et la prospérité des lieux, sans faire des gains financiers une priorité absolue51.

5. Communautés locales

Dieu nous place dans des lieux particuliers52, pour que nous soyons une bénédiction pour les villes, les communautés locales et les écosystèmes dans lesquels nous vivons53 ; le royaume de Dieu, comparé au levain, au sel et à la lumière54, est une présence qui favorise la transformation de ces lieux. Nous sommes appelés à connaître, aimer, travailler et prier pour les communautés humaines et non humaines dans lesquelles nous sommes implantés. Cela peut se traduire concrètement par le jardinage et la culture pour l’alimentation, l’observation et la connaissance de la faune et de la flore locales, et le partenariat avec des organisations qui s’occupent de la faune et de la flore ou qui plaident en faveur de solutions locales durables. Cela implique un engagement chrétien dans la société civile, aux côtés de personnes d’origines diverses, dans les écoles, les associations et la politique locale, toujours à la recherche d’une vision du royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel »55.

6. Société

La vision du royaume de Dieu s’étend au-delà du niveau local, aux niveaux régional, national et mondial. En tant que chrétiens, nous devrions être reconnus pour aimer, respecter et servir nos voisins à proximité et dans le monde entier, en particulier les personnes marginalisées et vulnérables56, pour parler et agir en faveur de la justice57, et pour donner une preuve concrète de notre désir de voir la nature s’épanouir58. Les chrétiens peuvent s’engager dans l’aménagement du territoire, l’organisation de l’espace des villes et des villages, « parce que dans l’ordre créé par Dieu, les personnes et les lieux sont inextricablement liés59 ». Nous partageons la préoccupation de Dieu concernant l’adéquation des villes au bien-être humain et de la création60. Au niveau structurel, nous devrions rechercher des politiques et des systèmes économiques qui reconnaissent la valeur intrinsèque de la nature et préservent ses services écosystémiques, pénalisent ceux qui polluent et détruisent le monde naturel, et encouragent ceux qui travaillent à restaurer la création de Dieu. En tant que citoyens et résidents d’un territoire, nous pouvons nous engager auprès des décideurs politiques pour contribuer à l’épanouissement du monde naturel un objectif principal.

7. Préoccupations écologiques mondiales

Comme le reconnaît l’Appel à l’action, publié lors de la rencontre du Réseau pour la protection de la création à la Jamaïque de 2012, « nous sommes face à une crise pressante qui doit être résolue de toute urgence par notre génération61 ». La réponse apportée depuis lors a été très insuffisante, tant de la part des chrétiens que de la société en général, et la crise s’aggrave rapidement. Nous devons en parler, prier et agir dans nos Eglises et nos communautés62. Nous sommes déjà en train de dépasser la plupart des limites planétaires vitales pour les générations futures. Chaque région du monde subit les effets du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes, de la perte de biodiversité, de l’érosion des sols, du stress hydrique et de la pollution, avec des répercussions sur l’agriculture, la pêche, les migrations et la santé physique et mentale des êtres humains. Cette crise est la cause d’une grande injustice, car elle touche le plus durement les communautés les plus pauvres. Elle touche aussi plus durement les nations qui ont le moins contribué à ces problèmes, alors que les nations dont la richesse a été bâtie sur l’exploitation intense de l’environnement peuvent plus facilement se permettre d’en atténuer les effets.

Par conséquent, par amour pour Dieu, nos voisins et le monde de Dieu, nous appelons à une transition rapide et juste des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, et nous nous engageons en faveur d’un financement adéquat pour l’atténuation et l’adaptation face au changement climatique. Nous soutenons les solutions fondées sur la nature qui s’attaquent aux crises du climat et de la biodiversité ainsi qu’aux injustices mondiales, qui sont profondément imbriquées entre elles. Dans un souci de justice biblique, il est important que les voix de ceux qui subissent les pires impacts de la destruction de la nature – les communautés marginalisées, les peuples autochtones et ceux dont les moyens de subsistance dépendent directement de la nature – soient au cœur des discussions et des solutions proposées. Nous invitons les chrétiens et tous nos voisins à discuter et à agir sur ces questions, et nous affirmons qu’il existe de nombreuses ressources utiles, des technologies et des moyens de progresser pour faire face ensemble et de toute urgence aux crises auxquelles nous sommes confrontés.

Invitation

« Dieu veut que l’attention que nous portons à la création reflète notre amour pour le Créateur63. » En d’autres termes, notre vie dans la création est le reflet de notre vie avec Dieu. Nous demandons à l’Esprit-Saint d’ouvrir nos yeux pour voir les projets bienveillants de Dieu pour la création révélés dans l’Écriture (la Bible, Parole de Dieu) et d’être conscients des souffrances de la création (le monde de Dieu). Nous invitons l’Église mondiale, présente dans les villages et les villes, parmi les riches et les pauvres de chaque nation, à proclamer la bonne nouvelle de Dieu pour toute la terre, à redécouvrir notre relation avec la création et à s’engager dans des actions enracinées dans la prière. Nous affirmons notre espérance biblique pour la terre, qui appartient à Dieu, fondée sur Jésus-Christ ressuscité, prémices de la nouvelle création. La création proclame et reflète la gloire de Dieu, et nous nous joignons à elle joyeusement et dans un esprit de solidarité : nous témoignons ainsi que Jésus-Christ est le Seigneur de toute la terre.

Si vous acceptez notre invitation à prendre soin de la création, de ce monde qui appartient à Dieu, veuillez ajouter votre nom en utilisant ce formulaire (en anglais). Vous pouvez signer à titre individuel ou au nom d’une organisation. Vous pouvez également télécharger le document au format PDF, le signer et le partager avec d’autres pour les encourager à signer à leur tour. Nous vous encourageons également à partager le fait que vous avez signé l’Invitation coréenne sur les médias sociaux, en créant un lien vers ce document et en utilisant le mot-dièse #KoreanInvitation.

Notes

  1. LWCCN = Lausanne / World Evangelical Alliance Creation Care Network (Réseau pour la protection de la création du Mouvement de Lausanne et de l’Alliance évangélique mondiale). De 2014 à 2022, les douze conférences ont couvert l’Amérique du Nord, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Europe occidentale, l’Europe de l’Est, l’Afrique occidentale et francophone, l’Afrique de l’Est, l’Afrique australe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud, l’Asie du Sud-Est, l’Asie de l’Est et l’Océanie / Australasie.
  2. Genèse 1.31
  3. Genèse 1.26-28
  4. Genèse 2.7
  5. Genèse 2.15
  6. Genèse 3.7-24 ; Romains 1.18
  7. Genèse 9.10-17
  8. Exode 20.10, 23.4-12 ; Deutéronome 11.15, 22.6-7
  9. Exode 20.8-11 ; Deutéronome 5.12-15
  10. Lévitique 25
  11. Exode 23.16, 34.22-26 ; Deutéronome 16.9-17
  12. Ésaïe 56, 65 ; Osée 2
  13. Jérémie 29.5-7
  14. Ésaïe 1.17, 56.1, 61.8 ; Michée 6.6-8 ; Amos 5.11-24
  15. Ésaïe 61.1-11 ; Michée 4.1-5 ; Osée 2.16-23
  16. Jean 1.14
  17. Matthieu 6.33 ; Marc 1.14-15 ; Luc 17.20-21 ; Jean 18.36
  18. Luc 4.18-21
  19. Colossiens 1.19-20
  20. Jean 3.16-17
  21. Genèse 1.2 ; Psaume 104.30 ; Romains 8.22, 26-27
  22. 1 Corinthiens 12.12-31
  23. Romains 8.19
  24. Luc 1.32-33 ; 1 Corinthiens 15.20-28 ; 2 Pierre 3.3-13 ; Apocalypse 19-22
  25. Apocalypse 11.18
  26. Oliver O’Donovan, Résurrection et expérience morale : Esquisse d’une éthique théologique, traduit de l’anglais par Jean-Yves Lacoste, Paris : Presses Universitaires de France, 1992.
  27. Romains 8.21
  28. Apocalypse 21.5
  29. Apocalypse 21.3
  30. 1 Corinthiens 15.20
  31. 2 Corinthiens 5.17-19 ; Apocalypse 21.5
  32. 1 Pierre 1.3
  33. Jean 1.3
  34. Colossiens 1.17 ; Psaume 104.27-30
  35. Colossiens 1.19-20
  36. Matthieu 6.25-34 ; 1 Rois 4.29-34
  37. Proverbes 8.22-31
  38. Laudato Si’ : Sur la sauvegarde de la maison commune
  39. Romains 1.20
  40. Matthieu 6.24-34, 19.16-30 ; Marc 12.41-44 ; Luc 6.20, 24, 12.15, 33-34 ; Jacques 5.1-5
  41. Ce document a été approuvé par le Mouvement de Lausanne et l’Alliance évangélique mondiale.
  42. Luc 12.15
  43. Proverbes 22.15 ; Philippiens 2.4
  44. 1 Corinthiens 12.12-31
  45. Église verte et EcoÉglise sont de bons exemples de programmes basés sur les Églises. Le centre de ressources d’A Rocha International est également utile.
  46. L’engagement du Cap, 1.7
  47. Genèse 1.26-28, 2.15
  48. Colossiens 3.17
  49. Psaume 24.1
  50. Cercle vertueux (en anglais), édité par Tearfund et l’Institut des études pour le développement (Institute for Development Studies)
  51. Jérémie 29.7, 11
  52. Actes 17.26
  53. Jérémie 29.5-7
  54. Matthieu 5.13-16, 13.33
  55. Matthieu 6.9-13
  56. Matthieu 12.30-31 ; Luc 10.25-37
  57. Michée 6.6-8
  58. Marc 16.15
  59. L’Évangile et le futur des villes (en anglais)
  60. Jérémie 29.7
  61. « Évangile et Protection de l’environnement » : Appel à l’action, édité par LWCCN.
  62. La conference TED (en anglais, sous-titres en français) et l’article sur les solutions climatiques (en anglais) de Katharine Hayhoe peuvent être utiles.
  63. John Stott, Préface à The Care of Creation, ed. R.J. Berry, Leicester : IVP, 2000 (en anglais).
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